La juste dose.
Il fallait bien une journée comme celle d’hier pour effacer la grisaille et la pluie de la semaine passée.
Le jardin attendait que je lui continue sa coupe d’automne, cette année c’est « bien dégagé derrières les oreilles » Chèvrefeuille emmêlé, menthe envahissante, rosier étouffé par le liseron, arbuste échevelé, tout est passé à la cisaille, sécateurs et mains griffues.
Pendant que je m’éclatais à faire grossir le tas à ramasser, une petite voix me disait « pense à ce soir, économise toi sinon tu commenceras à bailler à 19h30 »
Doser l’effort est difficile quand on se sent bien à nettoyer, je m’étais donné 2 heures de jardinage, elles étaient passées à la vitesse de l’éclair et si je ne voulais pas m’endormir devant ma série préférée du moment, il me fallait ranger les outils.
Bien caler l’heure du thé en fonction de l’endormissement voulu demande aussi une certaine habitude, trop tôt ça ne va pas, trop tard encore moins, alors quand ?
Pour veiller jusqu’à minuit et plus la limite d'absorption du breuvage est pour moi 17h15
Si je n’ai rien à regarder d'intéressant, pas plus tard que 16 heures sinon c’est l’insomnie garantie.