Le mépris
Des frères moqueurs qui ne laissent rien passer, une petite fille très susceptible il n’en faut pas plus pour générer des drames sur fond de hurlements chargés en décibels.
Hier après une énième sérénade j’ai expliqué à la demoiselle offensée comment, peut-être, éviter les larmes et…insultes.
« Eugénie moque- toi de moi et regarde bien ce que je fais » J’ai mimé le mépris en accentuant l’attitude.
« A toi maintenant, je me moque de toi et tu me regardes de toute ta hauteur. »
Après quelques répétitions de la phrase qui tue, celle de la bave du crapaud etc, etc nous sommes redescendues au jardin pour tenter l’expérience, elle a fait semblant de tomber, trébucher plusieurs fois sans grand succés, une partie de ping-pong acharnée empêchait toute moquerie.
Mais au moins le sourire était revenu et je crois qu’elle a bien compris le principe.