C’est la saison.
Les festivals fleurissent un peu partout, hier nous avons eu la primeur du Festival de la chanson réaliste.
La piscine semble avoir un effet accélérateur d’inspiration car c’est en faisant trempette qu’Eugénie improvise ses plus poignantes chansons avec gestes désespérés à l’appui.
Quand j’ai entendu hier : « Malheureusement, mon prince de cœur je ne pourrai jaaaaaaaaaaaaamais t’épouser, je me suis inscrite dans un ciiiiiiiiiiiirque mais je t’aimerai toujours » j’ai eu la vision d’Eugénie vivant dans une caravane toute sa vie et se produisant dans les villages les plus reculés de France, cirque minable oblige.
La chanson suivante était un hymne aux animaux et à la vétérinaire-princesse qui consacrerait sa viiiiiiiiie à les soigner et les aimer.
Ouf la vision du cirque s’éloigne.