enfant sage/ garçon manqué.
Quand nous allions dans la famille de papa, pour une grande occasion par exemple un mariage, maman faisait la robe et s’attaquait à bien plus difficile encore, m’insuffler un semblant de grâce et m’apprendre la révérence élément indispensable selon les critères de l’époque à une bonne éducation.
Je dois dire que la génuflexion à peine esquissée, tête baissée et main tendue en lieu et place de l’étreinte affectueuse et chaleureuse qui avait cours dans la famille de maman me paraissait un brin rigide.
Heureusement il n’y avait pas un mariage tous les jours et le reste du temps je pouvais m’adonner à des plaisirs simples, attraper des lézards, mettre des hannetons dans mes poches, jouer aux cow-boys et aux indiens, grimper aux arbres, mener ma vie de tomboy tranquillement.