A parts égales.
Le matin de Noël en rangeant vaisselle, table, salon et jeux je me disais que j’aimais autant ce moment que celui de la préparation.
J’adore en me levant contempler les tasses de café à moitié vides, les miettes sur la nappe, les jeux éparpillés, boites béantes, quelques morceaux de bolduc jonchent les tapis, les coussins ont un air penchés, je retrousse les manches et me voilà partie pour gagner la bataille contre le désordre.
Dans une heure ce sera impeccable ou presque.
C’est ce sentiment de plénitude que j’éprouvais hier en effaçant les traces du séjour d’Eugénie, il doit bien y avoir encore une chaussette cachée quelque part mais le plus gros est remonté dans sa chambre, on marche encore de temps en temps sur un minuscule animal échappé de la clinique vétérinaire mais c’est leur dernière chance après ils seront avalés par l’aspirateur.
Comme disait Amiedetoujours il y a presque 50 ans « tout ce qui est par terre, j’aspire ! »