Quand, comment, combien ?
Hier j’évoquais avec Fille-unique les prochaines vacances des enfants, depuis qu’ils sont dans le Vaucluse l’éloignement se fait plus sentir et je pense souvent à mes grands-parents maternels.
Je suis née dans leur maison, à Olonzac dans l’Hérault en 1944, pendant 4 ans ils ont profité quotidiennement de la présence de leur fille et petite-fille.
Quand en 1948 papa a trouvé du travail au fin fond de la Seine et Marne j’imagine le déchirement que cela a dû être pour chacun.
A cette époque seule la correspondance échangée gardait les liens qui sans cela se seraient sans doute distendus.
Une fois par an nous retournions chez bon papa et bonne maman, maman Sister et moi pour 2 mois, papa nous rejoignait quand il prenait ses congés.
Mes grands-parents nous offraient alors un mois à l’hôtel, à la mer.
Maintenant je peux comprendre combien il devait leur en coûter de faire passer notre plaisir avant le leur, bien sûr ils venaient nous voir plusieurs fois dans le mois mais ce devait être frustrant pour eux.
De nos jours les distances sont abolies par les moyens de communications modernes mais il n’en reste pas moins que j’ai le manque d’Henri et Victor, 6 petits jours passés avec nous à Pâques ce n’est pas assez pour avoir un vrai programme de vacances de vrais échanges.
A Noêl et à Pâques nous avions eu Eugénie 15 jours plus 3 jours pour mes 70 ans, ça permet d’attendre l’été.
Quant à Arthur des petits week-ends à la maison ont mis des pointillés sur son absence.