23 septembre 2015
Bobines, écheveaux et fusettes.
Dans ma mercerie idéale tout est bien rangé, cotons à broder en dégradé de couleurs, les aiguilles joliment piquées sur un support en bois tourné et habillé d’une bonne épaisseur de mousse, les mètres rubans ne glissent plus un peu partout.
J’adore vider les tiroirs consacrés à la couture, retrouver un début d’ouvrage oublié, déplier, replier, me souvenir, ah tiens les premières petites croix d’Henri et d’Eugénie, Arthur lui, avait décidé d’offrir son œuvre à sa petite amoureuse du moment. Victor n’a jamais été tenté.
Hier j’ai fait prendre l’air à l’ex roue de macarons, reconvertie en range bobines, offerte par la cousine Sylvie, j’ai changé un peu l’ordre des couleurs, soupiré au souvenir des macarons dévorés et refermé la boite.
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